La jeune N’Tapke Grâce C, élève en classe de 5e dans un établissement secondaire de la ville de Ferké, peut rendre gloire au seigneur d’être encore en vie.
Et pour cause, elle a été violée et battue à sang dans la nuit du dimanche 26 au lundi 27 mars 2023 aux environs de 22 heures par Emmanuel, élève en classe de terminale, lui aussi fils d’un pasteur d’une église locale, rapporte à KOACI une source sur place. La scène, selon les informations reçues, s’est déroulée derrière la morgue de l’hôpital général de ladite localité.
Le père de la jeune fille, le sieur N’Tapke É, lui aussi pasteur, raconte que sa fille se rendait chez une copine au quartier Lanviara pour y passer la nuit, car ayant eu des démêlés avec la femme du pasteur Ake E (Père du présumé violeur), chez qui elle avait élu domicile. « Ma fille se rendait chez une copine au quartier Lanviara dimanche nuit, quand le fils de mon collègue pasteur, répondant au nom d’Emmanuel et un de ses amis, décident de l’y accompagner.
Arrivés derrière la morgue, dans un endroit non éclairé, les deux indélicats en question, la brutalisent dans l’objectif de la violer par la suite. Ils l’ont battue atrocement avec des morceaux de bois et des chevrons. Non suffisamment satisfaits de leur acte, ils l’ont étranglée à plusieurs reprises au point qu’elle ait perdu connaissance… » a expliqué le père de la jeune fille, très dépité.
Emmanuel et son complice l’auraient ensuite laissée pour morte. Les cris de la jeune fille, abandonnée dans la broussaille, ont alerté des passants qui ont aussitôt appelé les pompiers civils qui l’ont conduite directement à l’hôpital. C’est une jeune fille au corps complètement couvert de sang, avec le crâne entaillé de part et d’autre, le cou présentant des traces d’étranglement, qui a été conduite à l’hôpital général de Ferkessedougou.
Heureusement, un jour après le cauchemar, son pronostic vital n’est plus engagé. Les agents de police du commissariat de Ferkessedougou ont procédé, le mardi 28 mars 2023, à l’arrestation des deux individus, apprend-on de sources sécuritaires.
L’on note cependant dans l’après midi d’hier, mercredi 29 mars, que les parents de la victime et ceux des bourreaux, chercheraient un règlement à l’amiable afin d’éviter la case prison à Emmanuel et son complice. De sources proches de l’affaire, cette option aurait été vigoureusement écartée par la police de Ferké, très décidée à appliquer les règles et procédures en vigueur pour ce type de délit.
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